chez odette

"Chez Odette, on se félicite du chant en français et on est infiniment reconnaissant du service de qualité rendu par cette vieille maison qui célèbre la chanson française: la SACEM." Terrain Hostile.

dimanche 24 novembre 2013

Les pratiques amateurs : étude comparée entre 3 domaines d’application : les musiques actuelles / le foot / le karaoké


Les musiques actuelles

Note préliminaire: afin de faciliter l'ingestion de ce loukoum en 3 parties, j'introduis la petite règle syntaxique suivante: quand le terme "les musiques actuelles" apparait en majuscule (les Musiques actuelles), il s'agit du corps des personnes oeuvrant dans le secteur des musiques actuelles, comme on dit les Conti, pour les ouvriers de Continental ou les Arcelor-Mittal.
 
Alors, oui. Qu’entendent les Musiques actuelles par les pratiques amateurs ?
Question subsidiaire (en français approximatif) : qu’est-ce qui cloche dans cet écosystème qu’ils essaient de nous fourguer comme la rolls du socio-cul, qu’on y comprend que dalle, à l’arrivée ?

Bon prenons les choses dans l’ordre, commençons par le commencement, au début, il y avait … roger piantoni , euh non, c’est pas ça …
Entreprenez avec moi un retour vers … l’enfance …

En fait, c’est ça le truc, les Musiques Actuelles considèrent principalement la musique comme une activité pour les enfants (ie pour se débarrasser des enfants, un instant, en fait, et reprendre des activités normales).
Comme jouer à mettre un cube dans un autre ou gratter la terre.
Pareil. Alors, effectivement, au début c’est … pareil, ça correspond à 2h d’espérance de vie de gagnées. Du point de vue du parent.
Or, que se passe-t’il ensuite dans ces chères petites têtes bouclées blondes de tous ces bons aryens, de tous ces traine-peluches ?
A un m’ment donné, ils envisagent cette activité passionnante comme pouvant être leur activité principale pour la vie. Continuer à jouer indéfiniment, en quelque sorte … ceux qui sont bons en cube deviendront grutier, ceux qui sont bons à gratter la terre deviendront marteau-piqueurs et ceux qui sont bons en musiques actuelles deviendront rock-stars. CQFD.
Ceci serait parfait sauf qu’il y a moins de places de rock-stars que de grutier-piqueur.
Et c’est là que ça commence à merder.
Car c’est là qu’arrivent les Musiques actuelles avec leurs gros sabots !
Un peu comme qui dirait, en circulation routière : « c’est quoi ce putain de trombus ? Doit y avoir la maison poulaga, dans les parages ! ».

Parce que voilà, l’enfant, ce maudit chiard, cette enflure (ma fille de 4 ans et demi vient de me dire à l’instant : « t’es con. T’es qu’un con. »), au flure et à mesure de sa maturation, il commence à se projeter un chouïa dans l’avenir et à se dire : « tant qu’à faire, j’aimerai mieux faire rock-star qu’ingénieur informatique à la mord-moi le nœud comme l’autre con qui me fait office de vieux ! ».
Et oui, pas faux.
Et après, c’est parti, je te trouve 2 ou 3 faire-valoir, de préférence moins bons pour être le chef, répètes, concert, répètes, concert, répètes, concert, répètes, concert, répètes, concert, …

Et là, 2 solutions : soit ça marche, soit ça marche pas.

Intéressons-nous au cas nominal, comme on dit en informatique de mes 2, le cas nominal, c’est le cas général, en gros … à savoir : ça marche pas.
Alors, la majorité, raisonnable, ceux qui vont voter modem, par la suite, comme un seul homme, choisit d’arrêter et de s’asseoir sur ce rêve de jeunesse car « il faut bien que jeunesse se passe » Roger Piantoni, sur le coup de l’élimination en match de barrage, le 16 décembre 1961, contre la Bulgarie - déjà - 0-1 (77e Lerond (csc)), au Stade San Siro à Milan, pour ceux que ça intéressent, devant 37 740 spectateurs et avec un arbitrage correct de M. Lo Bello (Italie) et un petit vent très agréable.
Mais alors, que faire de cette minorité qui se croit pas loin du nirvana et qui va choisir, bon an, mal an, de continuer, de s’entêter, de s’arque bouter, au vent mauvais, de remettre l’ouvrage sur le métier, de s’acharner, de s’accrocher, et vas-y que je te remonte un groupe, et vas-y que j’te fais péter un side-project, ad libitum, ad nauseam, à doudou dis donc, à la risée de son entourage grandissant (contrairement à son public, les vases communiquant sans doute ?) ?
Car si, quelquefois, il est de bon ton de persévérer, par contre, là, en l’au cul rance, ça daille !
Sois adulte, merde !

Le foot

Comme souvent, il suffit, en effet, pour y voir plus clair, de se référer (aaaaaaah, si le monde était aussi bien organisé que …), au/le monde merveilleux du football.
Et comment ça va bien pour le futebol (brasil, lalalalalalalala, lalalalalalalala, lalalalalalalala, brasil, brasil, brasil, la la la la …), les enfants, malgré ce désamour récent ?

Au début, c’est pareil : à 10 ans, quand on te demande ce que tu veux faire plus tard dans la vie, tu dis, naturellement : « footballeur professionnel ».
A 12 ans, pareil, à 14 ans … à 16 ans … si tu joues encore aux coqs rouges ou au fc arlac, tu commences à envisager une reconversion dans les travaux publics (té, c’est vrai, j’étais pas mauvais, non plus, en grattage de terre …).
A 20 ans, rideau, plus personne n’aborde la question, à part peut-être à Picon ou à Cadillac.

En fait, en foot, à un m’ment donné, s’tu veux, c’qui s’passe, c’est que tu sais clairement que tu seras pas pro, que tu seras, pour les siècles des siècles … amateur.

Et là, on fait quoi, quand on sait qu’on sera un amateur ?

2 solutions : on arrête / on continue.

Intéressons-nous au cas nominal, comme on dit en informatique de mes 2, le cas nominal c’est le cas général, en gros … à savoir : on continue.
Ah bon, et pourquoi en foot on continue en nominal alors qu’en musiques actuelles, on arrête, hein ?

Hé beh, et c’est là que c’est fort, très chers médiateurs virtuoses mais inexplicablement frappés collectivement et simultanément de thalassémie, en foot, il y a un système COMPLET (gratuit ou presque) pour ceux qui veulent continuer, malgré cette déconvenue. Dingue, non ?
Et pas uniquement ceux qui veulent continuer à s’entrainer (imaginez, s’il n’y avait que l’entrainement proposé aux amateurs en foot, combien resterait-il de licenciés ? 25000, 30000 ? les mêmes que ceux qui font de la marche sportive, du curling ou du point de croix, en gros.).
Et non, pignoufs vecteurs de transmission d'un contexte, car l’intérêt, voyez-vous, dans toute activité humaine, c’est pas l’entrainement, voyez, on s’en branle de l’entrainement, tout le monde s’en branle de l’entrainement, l’important, c’est … les matchs.
… gagner, faire un bon match, faire un mauvais match et emmagasiner de la rage pour le prochain match, partir au match à reculons, sans aucune envie : il fait -12, tu joues à la Brède sur un terrain pourri et gelé et là, à la surprise générale, tu claques 2 pions, mouiller le maillot, couvrir un partenaire, se mesurer à quelque chose, se mesurer à un public, se mesurer à des professionnels de la profession, …
Et après, boire un coup (un après l’autre, je veux dire …) et refaire le match avec les potes jusqu’à ce que mort s’ensuive (bon ça, ça existe aussi chez les Musiques actuelles, en standard, faut être beau joueur : 1 partout, balle au centre).

Donc, en résumé, qu’a-t-on en futebol, en standard, qu’on a pas chez les Musiques actuelles, même en option ?
  • Un système automatique embarqué de signalisation du passage en mode Amateur,
  • Une organisation sans faille (gratuite, peu ou prou) permettant aux Amateurs de s’adonner à cette activité bénéfique à tous points de vue, jusque à l’ultime détente jusque z’au cieux où jonglent encore garrincha et george best.

Le karaoké

Pour le karaoké, c’est encore plus simple, il n’existe pas de carrière pro.
Il n’existe pas non plus d’entrainement (d’où le résultat + ou – agréable à l’oreille, vous l’aurez sûrement remarqué).
Il n’existe que des matches (le pied !) :
les soirées karaoké !
et gratosses en plus (contrairement au bowling par exemple, qui présente pas mal de qualités mais pas que …).
Y’a pas à chier, cherchez plus, le karaoké, c’est la rolls du socio-cul !
Le bon élève de l’éducation populaire.

Conclusion

Vous autres, les Musiques actuelles, toujours à vous auto-congratuler, à vous taper sur le ventre comme sur un djembé, vous seriez bien inspirés de vous inspirer (un peu lourd comme formule, non ?) de ces autres systèmes vertueux qui se co-construisent, en silence, à la périphérie de nos villes ou dans les quartiers étudiants, de manière admirable et COMPLETE : le football et surtout, comme on l’a vu, à plates coutures, le karaoké.
Plutôt que de vous contenter de faire payer les entrainements à vos clients (*) et à ne rien organiser du tout, en retour d’investissement, comme espace d’expression de tous ces acquis, de valorisation de votre enseignement payant, de partage d’émotions, d’accomplissement personnel …
Certes, on ne peut pas trop agir sur la signalisation automatique du passage en mode amateur (puisque rien ne pourra empêcher, jamais, un gonze de 95 ans de croire qu’il va devenir une rock-star dans les années qui viennent … et c’est plutôt bien … rappelez-vous ce merveilleux Général Alcazar qui sortit son 1er disque à 52 ans, au Molière …)
Mais, en revanche, vous seriez bien gentils de finir le boulot, les gars, quand vous aurez résolu ce problème de thalassémie subite du médiateur : la pratique amateur, en parler c’est bien, s’en glorifier c’est humain mais faudrait peut-être penser à finir le boulot, à un m’ment donné, à mettre en place ce réseau de valorisation absent en s’inspirant de ces concepts vertueux de championnat, de coupe, de foot-loisir, de matches amicaux, de soirées karaoké, de tournoi de sixte à rapprocher de ces clinics, ces tremplins, ces radio-crochets, ces 1ères parties, ces vedettes américaines, …, que sais-je ?...

Si vous voulez, contre une modique rémunération (qui n’excédera en aucun cas 1/10ème de Zlatan), je suis prêt à m’investir corps et âme pour définir ce qui pourrait être un système COMPLET des musiques actuelles.
Sachant que le maillage territorial des musiques actuelles me semble être le Quartier plus que la Commune …
A suivre …



(*) voire, comble de cynisme, à constituer la clientèle des concerts que vous proposez, également, pour diversifier votre action territoriale commerciale, sur le dos de ces pauvres élèves condamnés à un entrainement perpétuel et payant. Comme une ultime vexation pour ces malheureux : « t’as vu, quand t’es bon, tu joues dans des bonnes conditions, sur une vraie scène avec un vrai public ?
Et, en +, t’es payé pour faire ça ! ».
« Alors que toi, t’es mauvais, t’es puni, t’es à la cave, t’as plus qu’à t’entrainer. Toute ta vie durant. Jusque z’au cieux où ils sont en train d’introduire, pour toi et tes collègues, les mauvais, des locaux de répètes payants avec une ristourne de 5%, les 100000 1ères années. Ils ont chopés une nouvelle subvention auprès de la Politique de la Mort au Conseil Céleste !

Et en plus, j’te rappelle que t’as un mois de retard sur le règlement de tes répés ! ».
« Oui, d’accord, David Wolberg, je réglerai la semaine prochaine. Sans faute. ».



Pour illustrer cette magistrale démonstration en chanson (car tout finit en chanson, au pays de roger piantoni, n’est-ce pas ?), je me suis offert, pour noel, les derniers des magistraux midlake et prefab sprout.
Votre commande du dimanche 24 novembre 2013
Numéro de commande 0NBWDG4LIJ59E Vendu par Fnac.com Antiphon Midlake (CD album) 14,99 €
Numéro de commande : 0UXERV2LFNQ76 Vendu par Music Passion Crimson - Red Prefab Sprout (CD album) 15,99 €

De quoi, c’est pas chanté en français ?
Je m’en branle.

mercredi 25 septembre 2013

Vachettes de rentrée 2013



Anne Etchegoyen …

… regrette, dans le sous-doué, à juste titre, que les artistes régionaux ne soient pas suffisamment soutenus.
Manifestement, Anne Etchegoyen méconnait un peu les affres institutionnelles.
« Mais voyons, Anne, ma chère Anne, vous n’y pensez pas ? Ce qui compte, c’est pas les artistes, c’est la structuration du secteur.
T’es con ou t’es basque ? »

Collecs

Euréka, j’ai enfin compris à quoi servaient ces fracs, ces collecs, … en fait, c’est quand la ville qui les stocke à grands frais, au détriment de ses artistes locos, aka artistes low-cost dans ce contexte de compression des coûts, tombe en faillite, comme à Detroit Michigan ou Liburne DC d’ici peu, que tu peux plus payer tes employés municipaux, tes police municipale, tes médiateurs culturels que le monde t’envie, tu vend ta collec sur ebay ou leboncoin et ça repart comme en 40, les 30 glorieuses, la fête de la musique, les radios libres, les musiques amplifiées, tout ça …

Raibaud Part I : euréka

Euréka, j’ai lu (*) le livre de Raibaud sur les musiques amplifiées et la vérité m’est apparue au détour d’un mur d’amplis Marshall :
Pourquoi on est nul en musique, en France ?
Hé beh, c’est parce que tout le monde s’en branle.
En fait.
(*) et relu, du fait d’une certaine complexité due à des concepts socio-culs ou géographico-pseudo-mathématiques peu diffusés dans le milieu du sévice informatique où j’excelle, une tendance générale à se branler de la trame narrative facilitatrice pour le blaireau qui grimace de l’autre côté de la feuille, une tendance à réutiliser des pages entières de trucs déjà écrits sans prendre la peine de le mixer un chouïa avec le reste (pas même une petite reverb pour un fondu plus gouteux), …

Comme dans l’épatant manifeste Liberté, Dignité, Utilité de la visionnaire grabataire Odette est Josette (et qui arrive en tête via Google Chapeau bas, l’artiste !, dans les maisons de retraite du Sud-Gironde), toutes les approches de ce bien culturel – les musiques amplifié-es - sont dûment évoquées dans le cadre de dispositifs toujours plus épousant les zaspirations des zélus, la digue du cul, la digue du cul, la digue du cul-turel, au pays joyeux qui relança la pop égyptienne (dalida, cloclo) avant les incidents sanglants de ces derniers jours sur la place Tien An Men au Caire que l’on sait.

Ces approches sont, par ordre d’audimat décroissant:
  • L’approche pédagogique autour de l’Education Populaire (Barbey) pour égayer les populations besogneuses arrièrées, de par le truchement d’une pratique amateur d’un art créatif (approche pragmatique qui a connu son envolée, récemment, avec l’avènement de la chaine Cultura, visant les mêmes objectifs, dans nos banlieues industrieuses),
    Autant dire que l’excellence ne figure pas vraiment aux objectifs élevés affichés de l’Education Populaire qui, si j’ai bien compris ce discours mystico-solidaire-durable agréé UFOLEP & LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT, se résume à dégrossir le bougnat afin qu’il sache enfin jouer en société l’intro de Catch Scratch Fever de Ted Nugent (l’humaniste) ou au moins le riff de Smoke on the water de Deep Purple.
  • L’approche socio-cul machiavélique (Musique de Nuit) envisageant (depuis Caudéran), ni plus ni moins, que d’extraire les quartiers en déliquescence de leur engeance calamiteuse en transformant tous ces gibiers de potence des halls d’entrée d’immeubles insalubres en trouvères joyeux jouant du flutiau dans les rayons des grandes surfaces, applaudis par une clientèle toujours plus enthousiaste et ne rechignant pas à une proposition dynamique qui donne à voir comment simplement aborder, de manière enjouée, la vie de merde dans laquelle on avance à petits pas, du fait d’un caddy mal réglé.
    Notons que cette approche ambitieuse de niveau Jésus Christ ou au moins d’un de ses 1ers apôtres aux affaires, ici-bas, le dernier en date, Arnaud de Montebourg (en chemisette blanche hors futal sur la photo de l’ascension du Mont Cassini au bras de Marlène Jobard), cette approche biblique, donc, n’a donné lieu, à ma connaissance, à aucune évaluation, contrairement à ce qu’on demande maintenant aux petites assoces qui voudraient aussi en croquer et qu’on renvoie à leurs chères études pour essayer de modéliser un ROI, Retour sur Investissement au petit dispositif sympatoche qu’ils essaient de faire vivoter, à grand-coups de privations …
    Personne ne sait, en fait, combien de ces cayras ont échangé leur casquette et leur surin contre un chapeau à clochettes et un flutiau.
    Si quelqu’un sait quelque chose, qu’il se dénonce, il en sera tenu compte lors de son procès en assise, au ciel. Quelques éléments de quantification en Part II …
    Là encore, on voit bien que l’objectif de qualité artistique est assez éloigné du propos initial du séminariste …
  • Le marché, la daube, une offre toujours plus nulle (tal !!! comment c’est possible ce truc, tal ???) pour épouser les zaspirations toujours plus nulles d’un public toujours plus nul …
    La qualité des uns s’arrête au cédez le passage.

Raibaud Part II : communautarisme

Té, au fait, pourquoi donne t’on toujours en pâture à ces gaziers d’origine off-shore, immigrée ou exotique, ces indigènes, ces anthropophages, des trucs à base de percussions, d’acid bonanga, d’afric simone rama yade, de Somariba et de son fidèle DJ Fou ?
Pourquoi ne les initie t’on pas plutôt au menuet, à la bandas ou, au pire, à la chanson française égyptienne de qualité ?
Est-ce qu’on le conforte pas un peu dans un genre de repli sur soi, de communautarisme au gonzier, avec ses congas et ses maracas qu’on lui colle de force dans les paluches ? (le macumba, le pied, t’as vu ?)
Même si c’est plus facile à faire comprendre à l’élu, de son bunkoeur.

Et itou, en négatif, pour le blanc-bec, rive gauche. Avec son rock (sous perfusion).

Résultat des courses, sur Bordeaux, 25 ans après l’avainement des Smacks :
·        en rock, on a, en noir, Jean Gabon (Oharu, Il Fulgurante, …) et le clavier de feu Tabloïd John (excellent groupe en devenir qui aurait mérité qu’on s’y intéresse un peu plus, comme les barbises d’ailleurs), clavier sur lequel j’ai peu d’infos (je crois qu’il joue dans pendentif ou bengale maintenant) ; notamment, j’ignore son nom en M’ (*) ;
en rabza (reubeu), t’as Malik Call Gate.
·        Sur l’autre rive, les moins de 40 balais blanc-becs qui ignorent totalement la musique noire.

Du bon boulot, ça, les gars !

(*) en effet, cher lecteur enthousiaste, à l’instar des groupes bordelais qui avaient choisis naguère pour être directement intégré à la fameuse tribu des rockeurs (les ceusses qui ont du cœur) de prendre un nom en ST, le noir a choisi un nom en M’ pour être immédiatement démasqué au téléphone.

Magnetix / Kap bambino festayres à Luxey / Weber aux Participiales des sorcières de Rohan / …

L’artiste est un être sensible.
Adolescent, il a tendance à être seul, renfermé, à pas trop se mélanger, ne communiquant que par grognements et moues agacées.
Le succès (et l’âge) venant, il apprend à se mélanger un peu avec les autres. Timidement.
Passé la quarantaine, il a acquis une certaine maturité dans la relation aux autres et peut se permettre de taper dans le dos de ses hôtes, oubliant un instant ses plombantes convictions artistiques ou politiques initiales, le temps du show.
Après soixante ans, il demande la nationalité russe.

Raibaud Part III : l’éducation populaire

L’éducation Populaire a été imaginée au début du XVIIIème pour créer une nouvelle race de citoyens assez dégrossis pour cerner parfaitement les contours de l’acte de vote (introduction, bien profond, du suffrage universel).
L’éducation populaire a consisté, aux origines, à exercer du lobbying auprès de jules ferry afin qu’ils pondent ce que l’on sait.
Une fois ce que l’on sait pondu, l’éducation populaire aurait dû s’auto-dissoudre, sa mission initiale étant remplie (comme Bordeaux Rock aurait dû se dissoudre après la parution du livre Bordeaux Rock et la soirée fondatrice à Barbey, pas vrai, Rouxecoule ?).
Hé beh non, et c’est là que ça devient fortiche …
A partir de là, l’éducation populaire, comme elle n’a plus de mission en particulier, décide de s’occuper de tout, pour voir, essaie de se faufiler partout où elle pourrait se développer … telle cette putain de glycine qui commence à me les briser menu.
Et c’est en ça qu’elle a inspiré les acteurs de musique actuelle qui pratique de même, essaie de se faufiler ou d’auto-définir un besoin qu’ils pourraient couvrir … contre le gîte et le couvert …
Et qui, par le fait, lui (l’éducation populaire) rendent (les « musique actuelle ») hommage, à chaque occasion.
Jusque dans cet époustouflant BuzzMyMusic de Rouxecoule de Barbey que n’aurait pas renié Jean Macé lui-même et qui contre la modique somme de 1 million d’euros propose ni plus ni moins une plateforme de « formation continue des musiciens indépendants ».

Raibaud Part IV : Les rois maudits du RAMA Part I

Raibaud a été à l’origine du CRAC St-Quentin de Baron (70 salariés à son apogée, à la fin des 90’s, d’après son manifeste … hum, hum … c’est pas un peu des craques ? tous ces CRAC ?)
Puis de l’ABC à Blanquefort.
Grosse présence sur le terrain, donc. Sur le terrain rural. Approche pédagogique.
Visiblement pas la bonne tactique pour prospérer comme un roi du pain d’épices.
Alors virage vers la recherche, au mitan des 90’s. Théorisation sociologique de tout ce vécu.
Récemment, si j’ai bien compris, a choisi un nouvel angle, pour dézinguer nos amis les « musiques actuelles », à savoir l’incroyable absence des filles dans ces jeux de société (phénomène qui semble récemment s’estomper, non, cher sachant ?).
Son ouvrage a été fort vilipendé en réunion RAMA bien que je me demande encore ce que certains, un peu moins véloces du ciboulot que la minorité des convives, ont bien pu y entraver.
En tout cas, un beau parcours, M. Raibaud !

Prochain épisode : JL Mirebeau.

Raibaud Part IVb : Les objectifs

Euréka ! Ca y est j’ai compris pourquoi je comprenais à la fois le fonctionnement des uns (moi) et des autres (le RAMA).
Parce qu’en fait, ça n’a rien à voir, tronche.
C’est juste une histoire d’objectifs.
L’objectif de ce Centre Culturel de Pétaouchnok en Bretagne « retenir les jeunes au pays » est clairement rempli, 20 ans plus tard. D’une part, par l’embauche de quelques jeunes du pays et, d’autre part, par la proposition de quelques activités un peu poilantes aux jeunes du pays.
On pourra toujours ergoter sur la fumisterie du discours fumeux autour des Quartiers. Sauf aux « Musiques de nuit », depuis leur imprenable Rocher en altitude, à nous prouver qu’ils ont eu, de par leur action avisé-e, une réelle incidence sur la relative quiétude sociale bordelaise.
Auquel cas, je fermerai ma gueule pendant au moins une lune.

L’objectif d’excellence que revendiquent la face cachée du binz, les labels, managers, agents, tourneurs, meszigues, tous ceux qui s’intéressent aux artistes n’a juste rien à voir avec ce truc socio-cul voire sociétal (ah non, arrêtez, enfin, avec cette tal, merde, c’est indécent !!!).
Et n’a pas réussi (la face cachée), jusque là, à convaincre les institutionnels de son utilité sociale voire electorale.

Relâche : entrée gratosse, prog au rabais, public comblé

Définitivement, je préfère les concerts payants.
Certes, c’est … payant mais :
  • D’une part, les groupes qu’on nous donne à voir sont des groupes de 1ère division … et,
  • D’autre part, et surtout !, quand on va chercher une binouse pour pousser celle d’avant, on fait pas la queue pendant 20 mn avec des gens qui sont venus juste parce que c’était gratosse.
    Et que, par le fait, on n’aurait pas été obligé de se farcir si c’eut été payant.

RAIBAUD part MERDE A CELUI QUI LIRA

T’as vu Lekuk40 ?
Il parle même pas de ta sortie héroïque, lors de cette journée mémorable, à l’adresse du gonze de Alors chante Montauban où tu lui envoyais pas dire que sa prog, c’était juste un peu de la merde !
P…, on s’est bien marré quand-même, hé, avec ces conneries de Chanson Française !
Moi, je m’en souviens, t’as vu ?
Ah, les cons !

Julien courbet : plié de rire !

A Martignasse, ils ont été recalés à l’examen d’admission à la CUB. Car un peu bas de plafond, certainement.
Pour preuve, cette espèce de programmation indigne de l’Eté Métropolitain qu’on te cale en douce (probablement pour ces consanguins de voisins médocains) : Julien Courbet en One Man Show, con !

Bon … à la fois, eux, au moins, ils essaient, à leur manière maladroite, d’aider les artistes locos …
Ceux qu’ils connaissent.

RAIBAUD part AZERTYUIO  : les GEMA (DJ RIP Wallach) et les MIRCTA (DJ Raibaud)

Pense-bête pour pas que j’oublie de parler, un jour, de ces officines qui devait nous révéler les coulisses du monde du spectacle et qui trouvèrent mieux à faire derrière le rideau de nos émotions.



Pour poster ce truc de vachettes égarées, après l’été de toutes les manifestations territoriales et ses cornes en tire-bouchon, j’ai passé la commande suivante :
Commande C1309031238000744 du  03/09/2013 LA CULTURE, POUR QUI ? [Jean-Claude Wallach] Editions de l'attribut 14.23 EUR

Chose amusante, en cherchant des infos sur l’auteur après l’acte d’achat, j’ai constaté que le ci-devant était quelque peu décédé.
Ce que j’ai souligné de manière assez spirituelle sur son blog :

A l’heure qu’il est, je sais pas s’il a trouvé ça amusant.

samedi 20 juillet 2013

Vachettes d’été 2013



« Enfin un truc sympa à lire, à la plage ! » : Marie-Laure Hubert-Nasser

L’infographiste du CG

Ca y est, ils l’ont ressorti, le festivalier, avec sa tête de chevreuil (trop petite) si caractéristique. Et sa guitare en bandoulière. Il a pas pris une ride, le gonze, depuis l’an dernier. Il est là avec sa guitare en bandoulière, ses cornes en tire-bouchon (surement pour signifier que ces festivaliers, quand-même, quelle bande d’arsouilles !). Tranquille, le gonze, il attend le lancement des scènes d’été, à l’arrêt de bus Martyrs de la Libération à Mérignaque, comme un vieux briscard : « t’as vu, ils ont pas remis Pilarski, c’t’été ? il a du vouloir faire l’artiste, jouer ses compos et ils lui ont fait payer ! bien ouej, les CG ! »
Après, y’a toujours des grincheux pour dire : « ouais mais le coup de la tête de chevreuil (trop petite), ça avait déjà été fait par le graphiste de Kéolis. Vous savez, celui qui met en scène un ado (énorme), une maman (normale) et un pimpoye (trop petit), tranquilles, en proie à de violents accès de délinquance ticketale. et avec aussi cette foutue tendance des jeunes de maintenant ou de ceux qui en ont rien à branler en général (au Conseil Général et même parfois au delà) de traiter par-dessus la jambe (trop petite) la vraisemblance des tailles et des situations.

Même Télérama en parle de l’infographiste du CG :

Et en remet une couche (1 calque pour la profession) avec les réactions des anciens infographistes qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de nouveaux qui cassent les prix …
Bien qu’artiste, l’infographiste, n’en reste pas moins humain.

L’été métropolitain

L’été métropolitain, c’est la même chose que les scènes d’été et les scènes d’Aquitaine sauf qu’il faut avoir fait Normale sup pour comprendre le principe. C’est normal, ça s’adresse prioritairement à des urbains donc plutôt plus dégrossis que les pédezouilles des territoires arriérés de Médoc ou de Gascogne orientale. Pas facile, en effet, de comprendre les implications réelles attendues de telle proposition sur telle inflexion de développement d’un territoire natif ou supposé tel, ramené à un des postulats de l’agenda 21, version 2.0a du 4/4/1997, mais si …, rappelle toi, Section II, Chapitre 16, là où l’autre unescroc, il te parle de Gestion écologiquement rationnelle des biotechniques, tu t’en rappelles, non ?.
Sinon, sans ce bagage socio-cul minimum, dont dispose heureusement tout bobo urbain du IVème arrondissement, au métropolitain, t’entraves que dalle, tu comprend pas ce qu’on te donne à voir. Ni ce qu’on attend de toi.
Pourquoi, par exemple, partir, en bus de Caudéran, prendre la rocade pour aller voir une impro de congas amateur, à Bois-fleuri ?
Pourquoi ne pas rester tranquillement chez soi, plutôt, et mater « Les Marseillais à Cancun », pour s’en payer une bonne tranche ?

« Les Marseillais à Cancun » qui, contrairement à l’Eté Métropolitain, n’est pas une proposition artistique alambiquée dont une finalité dérivée est de permettre aux cagoles de se réapproprier les calanques mexicaines à des fins de se dorer la pilule mais bien une proposition commerciale dont le but est de s’en mettre plein les fouilles tout en minimisant les efforts pour y parvenir, problématique typiquement méditerranéenne, vous en conviendrez, mais très éloignée, chers élus métropolitains, de ce que l’on est en passe d’attendre de l’exception culturelle à la Framçaise.

Junkpage

C’est bien ce que je craignais : finie la rigolade, fini le Spirit early years, maintenant on est rentré dans l’ère de la KommuniKation Kulturelle, on est Journaliste, on a des prérogatives, on informe, on est pas là pour exprimer un Truc, on empile des communiqués de presse, on est les rois du copier-coller, et on te dégueule ça tel quel, même pas remâché un peu, aux entournures, 0% de matières grasses ou de vie en général.
Ce nouvel organe devrait donc trouver sa place dans le trafic, contrairement au suce-mentionné.
Par contre, d’un point de vue strictement marketing des 4P 2 mes 2, je comprend pas bien, coco, l’affublage de ce blaze, Junkpage, à ce magazine de réclames.
Faut assumer, les mecs, pas aller chercher des titres mystérieux pour faire genre « je fais de la merde » mais j’en ai parfaitement conscience.
Vous jouez avec le feu, là.
C’est comme s’ils avaient appelé Télé 2 semaines, Vidéo kills ou Two fucking weeks to waste (before getting older) ou un truc du genre.
Vous croyez que ça aurait marché pareil, le torchon ?
Au moins « Télé 2 semaines », ça c’est franc du collier, tu sais à qui t’as affaire, ce que tu peux y trouver. Pas d’embrouilles.
La sécurité du blaireau, le grand enjeu du XXIème siècle.

Pour un autre éclairage, comme on dit dans la novKommuniKation :

Niel

Par hasard, j’ai brièvement échangé, sur VisageLivre, avec les patrons d’Inoxia … mais si, vous savez, les grands vainqueurs du Bordeaux 2013.
Je remercie, au passage, celui sans qui cet échange n’aurait pu être, le grand gourou Gerald Elbaze de la Média-Cité du Grand Mandarom en Jalles (aum Odette… aum Gerald et aum également à la p’tite famille … et double Aum, Gerald pour la prestigieuse subvention européenne que vous avez obtenu de haute lutte (*)).

Au fait, pour en revenir aux Inoxias, très sympas, ces 2 jeunes entrepreneurs.
M’étonne pas qu’ils se fassent des couilles en or.

Suivez les Pola sur votre I-Phone, en réalité augmentée (avec le concours de l’AEC … pardine)


Alors, les Pola, arrivés en fin de bail à Ravesies, ont été priés, par les InstitutionNiels, de reprendre les Boulmiches, comme on dit pas à Bordeaux, pour se rendre, manu militari, à l’ancien centre de tri Paquet où j’ai fait un stage d’été à l’époque, vu que mon paternel, pour ceux que ça intéresse, était Inspecteur des PTT et en charge d’un étage de tri Paquets, le 1er si je me souviens bien, la Redoute (ça craint), Blanche porte (rouge-gorge), … après avoir été à Bordeaux-Gare, de nuit, pendant une bonne 20aine d’années, au plus fort des trente glorieuses, et notamment pendant les grèves de 74 où ce fumier de Fourcade avait envoyé la maison poulaga pour déloger les terroristes à grands coups de pied au cul mais c’était une autre époque, plus franche du collier, les ennemis étaient clairement identifiés.
Maintenant, vaut mieux faire keye. Surtout avec les gentils.
Donc, attention, les Pola, je ne saurais trop vous conseiller de faire keye, avec ces perfides InstitutionNiets.
Prochain coup, pourraient vous faire prendre la rocade, en douce, et, ni vu, ni connu, vous indiquer la direction Saint-Médard-d'Eyrans / Bucarest pour votre prochain atelier de désoeuvrement créatif mis à disposition gracieusement.
Le même coup qu’ils ont fait avec les derniers roms du 150 avenue Thiers. Ceux qui étaient décidemment incurables et ne pouvaient rentrer dans aucun programme de rééducation fonctionnelle.

Osez Bordeaux

Bon, les nazes, va falloir s’y mettre, un peu.
J’ai vu Marie-Laure hier et elle pense que ça suffit maintenant, la dolce vita. Il faut arrêter de se branler la nouille, maintenant, il faut se mettre au turbin, ça va pas tomber tout cuit dans le bec, à se palucher toute la sainte journée, feignasses.
Y en a qui osent.
Par exemple Goshn, tu crois qu’il s’astique le poireau à longueur de journée à essayer de faire bosser ces traine-savates d’ouvriers automobiles pour toucher 580 fois le SMIC. Lui, il branle pas, le gonze, il est pas là, à la tanière à boire des mousses et se baffrer de bitoches.
Et à refaire le monde, tant qu’on y est, en faisant casquer toujours les mêmes, les mêmes pigeons !
A la fois que t’oses ou pas, tu feras jamais partie de cette caste, nazebroque, tellement t’es nul !
Allez, dégages maintenant. Fais pas chier.
Laisse passer ceux qui osent.

Participiales

Les Participiales cherchent un second souffle, visiblement, à l’occasion de cette seconde édition.
Quelques propositions pour la 3ème édition, si 3ème il y a, bien sûr, pas comme cet évento, parti trop tôt, qui s’est perdu sur les boulevards, n’a jamais réussi à retrouver son souffle sacré, après un départ en fanfare et a fini comme un étron docile, dans les caniveaux, vers le pont du Gui. En alexandrin ou presque.
Grâce, une fois de plus à wikipedia, sans qui rien ne serait possible, alain star de ces benêtvoles : http://fr.wikipedia.org/wiki/Proposition_participiale, voici l’idée qui devrait relancer notre affaire sur les voies de la consécration :
Julien Courbet, en délicatesse avec le monde du travail, pourrait animer un jeu.
Un nouveau jeu des mille francs.
Sous la statue de Chaban, à Pey-berland, à 500000 francs, sous les yeux ébahis des passants (de Bordeaux). Et de leurs amants, concupiscant sur la statue de Magellan, à Pey-merlan, les bras ballants, un peu branlant, sous les yeux ébahis des forbans (de Concarneau). Et de leurs french-cancan, éjaculant sur la vertu de ma jument à 500000 francs, sous les yeux ébahis des enfants … petits et grands … en vos applaudissements …
Ce serait un signe fort, je crois, de la Chancellerie à l’endroit des artistes locos, en fin de droits.
Imaginez …
Julien :
« Donnez-nous, cher candidat, un exemple de proposition participiale indiquant un lien de causalité entre une manifestation soudaine de mauvaise humeur du petit peuple ulcéré et le départ de certaines usurpatrices séculaires ? »
Le candidat (formidable) :
« De grands coups de pied au cul recevant, les sorcières dites de Rohan durent quitter précipitamment le luxueux palais qu’elles occupaient indûment depuis la nuit des temps. »

Fauve, La femme, Perez




Carnet de famille / petit précipité de bons et mauvais sentiments

Naissances : Carrément Galin, fille de Yakafaucon, Place Dormoy et de Radis noir de Bègles / Merci Gertrude, cousine au 1er degré de Josette
Mort: St-Ex
Renaissance : Apéro-Festival Josette
Presque mort: Bootleg

Alors là, je vous préviens, préparez-vous au post le + bordélique de la création. Si vous êtes déjà un peu à cran, en début de vacances ou pire, en vacances imméritées, je vous conseille de passer directement au suivant, plutôt poilant et pas prise de tête, sur Quesada et son romanfoutisme supposé.
Alors, voilà, dans mon nouveau quartier mortifère, youp la boum, c’est le roi des cons qui pisse, où l’on peut croiser quand-même pèle mêle, quand ça veut rigoler, Babouche, Milos, Jean-Lui Séré, Sharitah Manu Jacobs, José Ruiz, une initiative louable est à noter : alain star des YakaFaucon Place Dormoy (http://www.yakafaucon.com), des Radis noirs à Bègles (hé, démerdez-vous pour trouver l’url, merde !), l’assoce Carrément Galin va monter un bar associatif pour tenter d’égayer un peu ce quartier mortel voire même mortadelle, certains soirs.
Bien. Très bien. Fun, bonnard et dansant. Rien à dire. Rien à redire.
Un petit bémol, quand-même, si on veut, juste un peu, faire chier, sur les bords.
Le bénévolat … le benêt vola … les pratiques amateurs … raser gratisse … y’a pas une contrepartie à ce truc, un vice caché  ?
Pour les animations culturelles, seront mis à contribution des artistes amateurs … très bien …
Mais … ne serait-ce pas un peu au détriment des artistes en voie de professionnalisation ?
T’as mes vieux, avec leurs pardessus rapés, dans leur havre de paix lot et garonnais qui vit fleurir puis dépérir maints Cahuzac, ils font partie de chorales et troupes de théâtre amateur. Et quand ils s’en vont, l’hiver, l’été en représentation, ils font invariablement entre 150 et 400 spectateurs !!! Jach Ernest et Ride on ché pas quoi, la dernière fois au St-Ex, c’était 12 payantes.
Bon à la fois, ça permet de payer un chef de chorale intermittent, 2, 3 musiciens classiques d’accompagnement, un metteur en scène, …
Bien. Très bien. Fun, bonnard et dansant. Rien à dire. Rien à redire.
Mais quand il y aura des cafés associatifs dans tous les arrondissements de la cité millionnaire et dans tous les petits villages où viennent se terrer les néo-nazis norvégiens death-métallos pour tourner la tête à nos jeunes paysannes désœuvrées, il n’y aura plus que des bénévoles et des musiciens amateurs alors ! (et des musiciens de métal extrême nordique, donc).
Et comment on va faire pour devenir bons en musique, alors ?
Quand-est-ce que Talitres et Vicious Circle vont signer un groupe bordelais, du coup ?

MC Gertrude fait des Open mike gratuits au Central Do Brasil l’hiver, à l’I-boat, sur le quai, l’été.
Bien. Très bien. Fun, bonnard et dansant. Rien à dire. Rien à redire.
Bon, puisque vous y tenez … le problème avec les Open mike, c’est le côté Open, tu vois ? c’est un peu Open-bar, tu vois ? c’est pas Tenue correcte exigée, tu vois ? c’est Open.

A l’autre bout du spectre des loisirs créatifs, le St-Ex.
Partout (dans le microcosme), on pleure la disparition du St-Ex.
Bien. Très bien. Fun, bonnard et dansant. Rien à dire. Rien à redire.
Mais … es-tu sûr, St-Ex, d’avoir fait tout ce qu’il fallait pour vivre en paix et rémunéré pendant le temps qui sépare ta prise de fonction et ta mise en retraite (rémunérée), durée qui a tendance à s’allonger dernièrement, concomitamment au nez (et à la barbe) des socialistes (et des djihadistes)  ?
Une programmation ambitieuse, c’est clair. une bande d’amis hypes, parfait, irréprochables, pas de fausse note, pas de mauvais goût.
Mais cela suffit-il à faire vivre un petit commerce de quartier ?
Ne faut-il pas, alain star de ce i-boat, mettre un peu d’eau dans son vin, inviter Hangar et ses amis Bartherotte, nos amis les enfants avec leurs drôles de manières et nos amis un peu barbants mais sans qui rien ne serait possible, les dignes successeurs des comités des fêtes, toujours en recherche d’un nouveau coup pendable, j’ai nommé les comités d’entreprises, le nouvel eldorado, euh d’entreprises un peu présentables quand-même (genre économie créative, durable, KommuniKation, loisirs créatifs, agences de pub, rolex, inoxia, …).
Ou simplement ouvrir tous les jours, par exemple de 18h à 22h pour créer ce qu’on appelait jadis une clientèle, un fonds de commerce, des habitués, une vache à lait (bien que lait ne paraisse pas très approprié pour qualifier une bande d’arsouille qui vient se la mettre sévère pour essayer d’être un peu moins inintéressant qu’en régime permanent (baragoin informatique amusant)).

Je me suis rendu quelques fois, rappelez-vous (génial, implication maximale du lecteur, partie prenante du récit, qui fait corps avec le récit !), ce printemps, au Bootleg … mais si, souvenez-vous (tous ensemble, tous ensemble, aum, aum), les merveilleuses Vachettes d’hiver 2012, mon enthousiasme non feint à son endroit, le Bootleg, autre endroit au modèle économique incertain … ouvert uniquement les soirs de concert avec, heureusement, une autre rentrée d’argent avec les largesses de cet IREM, genre de rockschool ratée qui n’aurait pas réussi à se réseauifier avant 50 ans mais qui gratterait quand-même quelques subsides on ne sait où, dans des circuits opaques (opa-cités !) où doit probablement patauger le Grand Mandarom de St-Médard en Jalles, comme un hippopotame qui vient d’avaler son bienfaiteur, en guise de 4 heures.
J’en reste là car je manque un peu d’info sur cette filière maline (sataniste ?) mais je me renseigne un peu plus précisément sur leurs pratiques occultes et vous fais un report complet lors des Vachettes d’hiver 2013. Sans faute.
A l’occasion d’un concert de DAR (Dream Art Reality) en cet établissement, groupe qui suscite des réactions très contrastées dans le microcosme arty (moi, si tenté que je sois arty, j’aime bien, je trouve ça pute et un peu corrosif et j’aime bien leurs dégaines insolentes, la bande à yohan varius radar manquent de mots pour exprimer le mépris qu’il ressentent pour cette bande de fanfarons des beaux-arts, feignants et baratineurs. La phrase précédente n’était pas finie mais j’ai préféré mettre un point pour faciliter la compréhension des convives.
Figurez-vous que les tenanciers de ce Bootleg ont réussi le tour de force de se mettre à dos cette bande de traine-savates appelée communément Police Municipale par le passant de Bordeaux et ses complices, une erreur de débutant dans le spectacle vivant donc, qui fait qu’une smack des villes pérore en ville quand un Bootleg rase les murs, merdeux.
Cette bande des Police Municipale n’est pas sans rappeler la fameuse bande à Kleber, des 70’s, dont il n’y a aucune trace sur le net et dont je peux dire, par conséquence, n’importe quoi sans risque d’être démenti.
Le problème avec ces Police Municipale, c’est qu’ils ont tellement rien à branler de la journée (ils étaient quand-même 7 ou 8 à 21h à faire chier l’orga sur un problème de tuyau de chiotte mal embouché, à boucher la rue, à passer et repasser avec un air d’être un authentique Police municipale, alors qu’ils auraient pu tranquillement se la mettre en terrasse en évoquant Cynthia Fleury et sa requalification de l’oisiveté en moteur de l’humanité) … ils ont tellement rien à branler de la sainte journasse, disais-je, comme les morpions sur l’organisateur du spectacle de la vie, qu’ils sont capables, à force de brimades, de décourager cette jeunesse qui n’est pas non plus un modèle de courage et de persévérance, comme le souligne si justement Marie-Laure dans son 317ème post en date du 7 Juillet intitulé fort justement : « Putain de jeune, quand tu veux, tu te bouges le cul ! ».

Qui ai-je oublié dans cette rillette-vanille, euh, dans cette riante famille ?
Y aurait eu aussi beaucoup à dire sur les graphistes établis qui pointent d’un doigt vengeur les jeunes qui veulent se faire une place au soleil et qui cassent les prix.
Ah merde, je l’ai déjà dit, ça ! t’as qu’à radoter, aussi, mes chouanes !
Dans ce cloaque socio-économique qui va mal finir (guerre : milliards de morts), mon employeur a trouvé la solution : il se fait mettre à sec à longueur de journée par ses clients qui veulent toujours payer moins et, pour compenser, pour garder sa « compétitivité », il se venge sur ses salariés en maitrisant les salaires (1 augmentation de 43 euros tous les 7 ans) et en augmentant leur productivité (demande toujours plus d’investissement en jouant sur la corde sensible des salariés-scouts des temps modernes : « si tu le fais pas, vilain garçon, tu met tes copains dans la merde. »).

Ah oui sinon, Odette va peut-être relancer cet hiver (le 19 ou le 20 Décembre), un genre de festival de bizarreries locales (Apéro-Festival contre Marché de Noel Josette Freaks et Jobastres et associés). Donc, si vous êtes branque ou approchant, vous pouvez postuler pour un casting impitoyable.

Odette, toujours à faire chier.

Quesada : «si la mairie en fait des caisses, j’arrête ! »

Dis donc, t’aurais pas un peu le Jazz & Wine mauvais, Michmuch ?
C’est ça le problème avec le Jazz & Wine, Mitchum, autant l’un que l’autre, à force d’à force, tu respectes plus rien, plus aucun code, tu fais du free jazz, tu pars en free style, tu te jettes à l’eau.
Tout à ton improvisation échevelée ou à ta murge carabinée, t’en oublie de faire le dossier de demande.
Connement.
Parce qu’à la mairie, tu vois, Michel-Ange, ils sont restés un peu early years, tu vois, genre new-orleans, dizzie gillespie et ses grosses bajoues circassiennes (1ère fois que je l’utilise celui-là, assez classe …), tout ça, pas vraiment Fred Austère, à la Mairie, le free jazz, à part le côté bavard des rombières à la Marie-Laure et ses faire-valoir, il se le sont pas trop (ré-)approprié comme le bon peuple bordelais s’était réapproprié ses quais et son fleuve, la baïonnette aux fesses, comme à confesse.
Gageons que Feltesse remédiera à la légèreté de ce Quesada.
Ou ne sera pas.

Charlotte Laubard

Beh rien, en fait.
Ah si, toujours cette même vieille question : ça sert à quoi, au fait, toutes ces collecs, ses FRACs ? ça fait pas très Just in time comme concept, trouvez pas, Madame ?
Ça te plombe le budget, il faut stocker pendant les siècles et les siècles, au détriment de tes jeunes artistes à qui tu proposes, in fine, un poste de garde-meubles.
C’est un peu comme l’énergie nucléaire, on en fait quoi, au bout de 2, 3 siècles, des déchets ?
Hein, Madame ?

Evento

Je reçois (encore) des mails de petits labels qui font leur réclame. J’ai toujours un peu de mal à réfréner les ardeurs de l’affreux personnage qui sommeille en moi, qui parfois se réveille et qui prend alors, à mon corps défendant, le pouvoir :
« Mais qu’est-ce que j’en ai à branler de tes conneries, mes couilles ? ».
Heureusement, les gens qui recevaient mes mails à l’époque, quand j’étais demandeur, petit label, plein d’espoir d’une reconnaissance méritée, n’avait pas cet affreux personnage en eux qui vociférait parfois, ils restaient mesurés voire, dans l’immense majorité des cas, cois.
Si tu veux être cajolé quand t’es demandeur et maraveur quand t’es demandé, comment tu veux que ça marche, le bordel, Dunoeud ?

Hé, dis donc, tronche de vigne, qu’est-ce qu’Evento vient faire là-dedans ?
Ah ouais, c’est vrai, beh, en fait, c’était pour dire … par rapport à quand t’es à un bout du truc et quand t’es à l’autre bout du truc, tu vois ?
Par exemple, autant, à un moment, j’ai conchié sur cet Evento (*) autant que faire se peut, autant, en découvrant ce gonze, Eventé, que t’as pas du tout envie de connaître mieux, d’entrée, je me dis : « si ça se trouve, les gonzes, ils font aucune différence entre Eventé et Tes zigues, Tronche ! ».
Euh, le genre de trucs que je souhaite pas à mon pire ennemi. Tu vois ?

(*) pour ceux qui n’auraient pas pensé à se prémunir d’un bon roman-photo pour la plage : http://odette.pagesperso-orange.fr/EVENTO11.pdf

Rama

Et le RAMA là-dedans, me direz-vous ?
Beh, euh, la routine, quoi …
Bon, si vous êtes vraiment accro, je peux peut-être vous arranger un petit shoot, en préventif, pour la route … des vacances bien méritées … je vais voir s’ils en ont pas laissé un peu en partant … en vacances bien méritées …
Té, en soulevant un pouf, j’en ai trouvé un petit tas, oublié, encore emballé, comme neuf …
T’as vu, elle est toujours bonne, hé ?
P… c’est clair, ça vieillit pas, ce bouzin, hé !
Ah les cons, on pourra leur reprocher ce qu’on veut au Rama mais leur jaja, par contre, c’est pas du Made in China, t’en trouveras pas à la Foirfouille du commack, c’est du cousu main, du fran-fran, du français, Monsieur, c’est la Rolls du boniment !

Despujol, Chazam & Feltesse

Vous connaissez Chazam.
Mais connaissez-vous Despujol ?
Despujol est avocat et surtout passionné de pop. Il joue pour le Lokomotiv Sofia (au Garage Moderne, chez MC Gertrude au Central Do Brasil ou à l’I-boat, …). Genre French Pop.
Après discussions avec Chazam et relais auprès de Feltesse (oh ma Feltesse, ne touche pas à Ambès), il cherche à monter un dossier pour faire évoluer la distribution SACEM des droits numériques liés aux diffusions sur Youtube, Dailymotion et autres télés municipales.
Si tu es ACI, Auteur-Compositeur-Interprète (et non Abandon de Créance Irrécouvrable), un peu significatif … enfin, je veux dire, qui intéresse au-delà de sa famille et de ces voisins, tu vois … genre plus Soma Riba que Terrain Hostile, si tu vois ce que jeux dire … alors fais un petit dossier (pas comme l’autre Michmuch !), avec des chiffres (les notes, on s’en branle) et prend contact avec ma pomme (aime les hommes ; Pomme est la fille fleur qui rêve).
Tu seras dans ce fameux dossier en route vers Feltesse (à Blanquefort) et pourras peut-être un jour partir … en vacances bien méritées à Fès (bien au-delà de la CUB, au grand large de Naujac sur mer), à la Framçaise et aux frais de la princesse SACEM qui t’aura enfin rémunéré à ta juste valeur.

(*) (**) pour ceux qui n’auraient pas pensé à se prémunir d’un bon ouvrage scientifique sur les télécoms, pour la plage, j'avais théorisé sur la rémunération des ACI, dans ma jeunesse, vers 46 ans : https://skydrive.live.com/redir.aspx?resid=721FD13D68A7A40C!146
(**) cherche pas le (*), il y en a pas.

Chez Taddei

Après être passé de FR3 à Antenne 2 en perdant 1/5ème de ses apparitions, Taddei va passer de Antenne 2 à TF1 en perdant la moitié de ses invités.
En effet, pour préparer ce transfert sensationnel, il invite, désormais, une moitié de gros beaufs (Véronique Genest, Francis Huster, Jean-Marie Rouart, …) à ces plateaux qui perdent forcément en terme de débat ce qu’ils gagnent en terme de foire d’empoigne, à la télé-réalité indiscutable.
En arrivant chez les TF1, il lui suffira de ne plus inviter les tauliers, un peu usés : les Todd, Fleury, Attali, … les remplacer par des jeunes chroniqueurs à la répartie adéquate et roule, ma poule. Ni vu, ni connu.

Mets la prise vs Docteur Kasimir Bisou

J’avais laissé supposer, à travers mon report impeccable (multipaires) de l’atelier-débat sur l’avènement des Rockschools dans l’Albret et ses environs, qu’il y avait eu des mots entre l’élu de St Denis de Pile et SAS Docteur Kasimir Bisou, en villégiature dans le bordelais pour acheter 2, 3 palettes de Château Petrus pour offrir à certains unescrocs de ses amis haut placés.
Un peu après ce fait remarquable, un jour où je m’emmerdais à 100 sous de l’heure, je me dis : « Mais qui sont ces Mets la Prise L’Accordeur, au juste ? Si ça se trouve, ça doit être les mêmes que la bande à Merlet, les Musiques à pile ? ».

Que dalle :
« Le projet de l’Accordeur comporte deux structures juridiques distinctes: la SARL L’Accordeur est exploitante du lieu, du matériel et du bar restaurant. Elle met les locaux à disposition de l’association Mets la Prise, qui gère l’ensemble du projet culturel.
L’Association Mets la Prise est la continuité de l’association T’es Pas Chap, créée en 2003 et qui a géré pendant plusieurs années en Eure et Loir un lieu de diffusion et de création sous chapiteau (une centaine de spectacles, de nombreuses résidences, ateliers etc…). »

Qu’est-ce que c’est que cette combine, encore ?
Après les Wisigoths au début de notre ère, ces maudits anglois vers le milieu et Jon Smith de l’Indre sur la fin, après les corréziens venus faire main basse sur les vignobles bordelais, les Eure et loirs seraient-ils en train de venir faire main basse sur nos Smacks ?
Heureusement Kasimir Bisou, relayé par votre serviteur, a déjoué cette combine en train de se tramer aux portes (barrières) de notre cité millénaire, trop occupée à célébrer l’arrivée de la Cité culturelle du Vin, curieusement en forme d’étron.

Activité Facebook

Au dernier recensement officiel, au sein du groupe que j’ai créé (avec grande difficulté), aux 1ères lueurs du printemps, « Think tank, my very own tank, yes I can », nous étions officiellement : 1 membre.





Pour acheter mon droit à maudire en paix, je vais me munir, pour la route des vacances bien méritées, d’un morceau épatant découvert sur Sauvagine et qui doit être un des rares goûts que nous partageons avec SAS Nico The Voice de Nova de Sauvagine.
A noter que ce groupe épatant (Melody Echo Chamber) a intéressé (au point de payer son entrée) une cinquantaine de personnes sur Bordeaux (à Barbey) parmi le presque million de spectateurs potentiels, visiblement public empêché ce soir-là, public qui a pourtant suivi assidument, depuis une trentaine d'années, tout le cursuce de médiation culturelle du mille-feuille culturel territorial dont le dernier en date métropolitain, souvenez-vous.

Numéro de commande : 1P8NY9BDNIXZM Vendu par  Fnac.com Melody's Echo Chamber (CD album) Montant total de votre commande :  15,89 € TTC Mode de règlement : Carte de paiement





Cherche (dernier) emploi (avant la quille) rémunéré 2000-2500 euros dans la culture ou les problématiques de terrain (la vraie vie) municipales, métropolitaines, départementales voire, au pire, régionales.